Olivier Jonvaux
1986, Strasbourg. tél / mail
Vit et travaille Ă Saint-Ouen (93).
1986, Strasbourg. tél / mail
Vit et travaille Ă Saint-Ouen (93).
Pirovano (trailer) — 2020, Film 4K, 15′30″, 2,39:1, Sound Digital 5.1. Assistants Thomas Léon, Thibaut Rostagnat Sound design Duncan Pinhas Étalonnage Baptiste Évrard Musicien André Gabriel Mixage Geoffrey Durcak Effets spéciaux Pierre-Yves Boisramé Design graphique Alaric Garnier, Léna Araguas Copyright Olivier Jonvaux / Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains. 2020. Tous droits réservés. Contact Natalia Trebik (ntrebik@lefresnoy.net).
Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains. Promotion Jonas Mekas 2019/21
Braco glitch — 2019, bois, peinture, adhésifs, feutre, laiton et matériaux divers, 85 × 30 × 20 cm. Vue d’exposition Jeune Création 69, exposition collective, Fondation Fiminco, Romainville.
Utah teapot — 2018, théières, tasses, soucoupes et cuillères en porcelaine, faïence et grès, émaillé et biscuité, dimensions variables. Vue d’exposition Jeune Création 69, exposition collective, Fondation Fiminco, Romainville. Copyright Melodie Girard.
Prix Jeune Création (Atelier de moulage de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais)
Le travail d’Olivier Jonvaux explore la vie des objets, de leur crĂ©ation Ă leur destruction, par l’emploi d’une multiplicitĂ© de mĂ©diums. L’utilisation d’argile, ciment, papier, pâte Ă modeler, se complète d’une dimension immatĂ©rielle par le biais de la modĂ©lisation 3D. Dans ses installations, sculptures, et vidĂ©os d’animations, il dĂ©tourne les caractĂ©ristiques des objets, pour mieux les extraire de leur attribution ou de leur origine.
La réitération de formes banales, prélevées de son quotidien, se joue du statut de l’œuvre par une indétermination recherchée. Qu’il soit réel ou virtuel, l’artiste bouscule notre relation au monde par une réflexion sur sa fétichisation, sa stabilité supposée et à ses modes de circulation.
2019, Jeune Création 69, Tatiana Marushchak
Big B B Crunch — 2018, vidéo 1 seconde, boucle, stéréo.
Utah teapot — 2018, théières, tasses, soucoupes et cuillères en porcelaine, faïence et grès, émaillé et biscuité, dimensions variables. Vue d’exposition : School House Funk, exposition personnelle, EMBAC Châteauroux, en partenariat avec EMMAÜS INDRE.
Résidence à l’EMBAC (École municipale des Beaux Arts de Châteauroux)
2018
Célibataire et libre comme l’air — 2018, dessin au feutre et peinture acrylique sur bois de récupération, 25 × 25 cm.
Nine ways to destroy things [extrait] — 2017, cuivre et aluminium, 110 × 40 × 35 cm.
Nine ways to destroy things [détail] — 2017, étain, silicone, carton, laiton, pâte à modeler.
Nine ways to destroy things [extrait] — 2017, cuivre et aluminium, 110 × 40 × 35 cm.
Quelle déformation est à l’œuvre dans le travail de transposition d’une image en sa réalisation sculpturale ? Que fait-il subir à la matière, à l’objet, au projet même ? Est-ce que l’œuvre pourrait se situer dans cette différence inframince, pour reprendre un terme duchampien, entre une œuvre et sa répétition ? Tout le travail d’Olivier Jonvaux s’articule autour de ces questionnements. Un sac à dos en pâte à modeler réalisé pour une exposition se trouve être très légèrement différent du même sac à dos, fait avec la même pâte à modeler, quelques mois plus tard, pour une nouvelle exposition (Prisme, 2015). En effet, les pigments de la pâte se sont entre-temps mêlés et la matière picturale est devenue le témoin des différentes occurrences de la sculpture.
Reprenant des formes quotidiennes et familières (sac à dos, cafetière, chat, cabine de douche…), l’artiste les fait circuler sous différentes matérialités. De la pâte à modeler donc, à l’image 3D, en passant par l’installation et la signification de l’absence, les mêmes formes naviguent d’un médium à l’autre. Mein Blue (2015) est une vidéo d’images 3D totalement bleue (la couleur par défaut dans les logiciels) où l’on observe une série d’objets – présents dans l’atelier de l’artiste – placés sur un train en circulation. Or l’artiste a recréé tous les éléments de la vidéo en sculptures de papier (Pepakura Pantin, 2015). Présentées ensemble, ces deux œuvres obligent le spectateur à naviguer d’une forme à l’autre, ne sachant plus ce qui fut le modèle – la fiction ou l’objet réel ? 9 manières de détruire les choses (en cours) ne déroge pas à la règle. À partir d’une vidéo de tutorat trouvée sur Internet expliquant 9 façons d’anéantir des objets dans un univers virtuel (3D), Jonvaux crée une série de sculptures portant sur ces fameuses manières de détruire la matière. Aussi ramène-t-il le virtuel (censé imiter le réel à la perfection) au réel – à la sculpture – mais pour mieux l’anéantir. Les matériaux comme le public se trouvent pris en étau dans une inquiétante répétition.
2016, Sophie Lapalu, Aide individuelle à la création, DRAC Île-de-France
Nine ways to destroy things — 2017, matériaux divers, dimensions variables.
One minute still life — 2017, vidéo HD, 1 min, boucle, muet.
Résidence à Mains d’Œuvres, Saint-Ouen, 2015/19.
Prisme — 2015/18, pâte à modeler et fil de fer. Vue d’exposition 2015, Basis, Francfort.
Mein blue — 2015, vidéo 9 min, boucle, stéréo.
Télécharger | Ă€ propos des rĂŞves et des objets en mouvements – 2016, Olivier Jonvaux en conversation avec Elodie Gallina, chargĂ©e des projets internationaux du CEAAC (Centre europĂ©en d’actions artistiques contemporaines) et Christine Taxer, commissaire d’exposition AIR Frankfurt |
Télécharger | SketchUp/Down Code. Une esthĂ©tique de l’épuisement — 2015, Marion Zillio. |
Télécharger | Prisme — 2015, CEAAC (Centre europĂ©en d’actions artistiques contemporaines). |
Résidence au Kulturbunker en partenariat avec le CEAAC Strasbourg, Francfort, 2015